La roulette est un jeu propice à donner des émotions. Comme dans tous les jeux de hasard, la probabilité joue un très grand rôle. Plusieurs joueurs, théoriciens et experts en mathématiques ont essayé de trouver un moyen de prendre l’avantage sur le casino. Cela reste tout de même illusoire ou peu infaillible. La martingale est l’une de ces techniques. Elle peut engager des sommes vertigineuses sur la durée et, pour cela, elle est souvent réservée à des flambeurs ayant, par ailleurs, des comptes en banque plutôt dodus.

Qu’est-ce que la martingale ?

La martingale, de manière générale, est un procédé basé sur la probabilité qu’utilise un joueur pour battre le casino. Il en existe plusieurs qui s’adaptent à des jeux en particulier. Chaque martingale a un principe bien défini afin de tenter de rendre le parieur bénéficiaire. Malheureusement, comme leur nom l’indique, elles ne tentent de forcer que des probabilités et en n’offrant aucune garantie de victoires, elles ont aussi leurs limites.

À la roulette, c’est la martingale classique qui est utilisée. C’est la plus connue des amateurs de jeu et également la plus simple à exécuter. Le but de cette stratégie consiste à gagner une fois dans une série de tentatives. Pour cela, il faut miser sur un événement probabiliste à deux issues. Les seuls types de mises possibles dans ce cas sont les chances simples. Il s’agit des paris sur la couleur (rouge ou noir), sur la parité (pair ou impair) ou sur la catégorie (passe ou manque).

Déroulement de la martingale classique

Cette martingale ne fonctionne que pour les cas où le joueur a une chance sur deux de gagner. Dans le principe, le joueur parie autant de fois qu’il le faut jusqu’à ce qu’il obtienne une victoire. À chaque fois qu’il perd, il met en jeu le double de la mise précédente au prochain tour. Lorsqu’il gagne, le parieur récupère toutes de ses mises perdues avec un bénéfice et arrête de jouer.

À titre illustratif, un joueur choisit de mettre 10 € sur « pair ». Si un nombre pair est gagnant, la série prend fin. Il double sa mise en reportant 10 € de plus. Dans le cas contraire, il est perdant et voici ce qui se passe :

  • Il mise maintenant 20 €. Soit-il gagne, fait un bénéfice du montant empoché moins toutes les mises effectuées qui revient à 40-20-10 = 10 €, soit-il est perdant.
  • Il mise cette fois 40 €. En gagnant, il a bénéfice de 80-40-20-10 = 10 €. En perdant, il devra miser 80 € au prochain tour.
  • Mise de 80 €. Soit il remporte 160-80-40-20-10 = 10 €, soit-il perd.
  • Mise de 160 €. Soit il fait un gain de 160-80-40-20-10 = 10 €, soit-il perd.

La série peut donc continuer ainsi indéfiniment jusqu’à ce qu’il gagne ou qu’il est les poches vides.

Avantages et limites

L’avantage de la martingale classique c’est qu’un même événement ne peut pas se reproduire à l’infini. Ainsi, une série d’apparitions de rouge sera tôt ou tard interrompue par la survenue d’une case noire. Tant que le joueur continue de jouer, il pourrait obtenir une victoire. Le principe est simple. Sans être un champion en math, on conçoit bien qu’il s’agit là de lancer une pièce en l’air en se disant qu’elle ne peut pas tomber 300 fois de suite uniquement sur « pile ».

Cependant, la stratégie a des insuffisances claires, la principale étant la limite budgétaire. Le parieur peut être limité par ses ressources. À la 12e tentative, il devra débourser 2048 fois le montant de sa première mise. De plus les tranches de mises bloquent le système. Sur une table de 100 € comme pari maximal, pour une mise initiale de 1 €, le huitième coup de 128 € sera impossible. De plus, la présence du zéro qui n’est ni rouge ni noir, n’a pas de parité ou de catégorie change la donne. La probabilité n’est plus de 0,5, mais de 0,486486.

Notre conseil pour jouer à la roulette. Jouez-y de manière détendue, en engageant uniquement le budget décidé à l’avance et que vous pouvez vous permettre. Prenez cela comme un loisir, une façon de tuer le temps avec un peu de piment, et pratiquez-le avec modération. C’est encore la meilleure solution.