La roulette n’est pas que l’affaire de monsieur « tout le monde ». Plusieurs personnages publics aiment s’y adonner. Ils embrassent différentes carrières, mais ont tous cette même passion. Voici un tour d’horizon de quelques personnalités qui ont marqué l’histoire et étaient aussi amateurs de ce jeu.

Francis Bacon au Casino de Monaco

Francis Bacon est un peintre britannique qui a, toute sa vie, voué une passion pour les jeux d’argent. Il fut grandement influencé par son père qui nourrissait lui aussi un engouement pour les paris. Ainsi c’est depuis son enfance que l’artiste a été baigné dans cet univers et, l’histoire dit qu’à cette époque il faisait déjà valider des bulletins de jeux au bureau de poste. Ce rapport au jeu a donc été très présent jusqu’à ce qu’il ne devienne adulte.

C’est en 1946 que le grand artiste va s’installer à Monaco. Là, Francis Bacon laissera son penchant pour le casino et la roulette s’exprimer à plein avec des journées partagées entre la peinture et les sessions de jeu à Monte-Carlo. Il était devenu un habitué des lieux mettant souvent les pieds dans l’antre des paris par une matinée ensoleillée pour n’en ressortir que le lendemain. Dans son atelier à Londres, il possédait même une table à roulettes sur laquelle il organisait des sessions privées. C’est dire si sa passion pour la roulette était dévorante.

Dostoïevski et son joueur de roulette

Dostoïevski fut un écrivain grand amoureux des paris et des casinos. Ces nombreux voyages l’ont souvent mené dans des salles de jeux. De telles expériences ont eu sûrement un poids dans son roman dicté Le Joueur. Il y conte les aventures d’Alexeï Ivanovitch en Allemagne. Le protagoniste de cette histoire sera emporté dans un tourbillon palpitant entre son amour pour Pauline Alexandrovna et sa nouvelle passion pour la roulette.

Une comparaison avec la vie de l’auteur fait ressortir des similitudes. D’aucuns y voient une autobiographie romancée de Fédor Dostoïevski. Se jugeant passionné plus que de raison, l’écrivain aurait peut-être voulu purger son addiction en se confondant au personnage principal de son histoire. Cette œuvre incroyable de 17 chapitres, il l’a réalisée en 1866 en 26 jours mis sous pression par un contrat léonin.

Philippe Bouvard et le plaisir (à double tranchant) du jeu

Célèbre animateur de radio et de télévision, Philippe Bouvard n’a jamais caché son intérêt pour les jeux de casino. Il reconnaît même son addiction et en parle aisément dans des interviews et sans langue de bois. Il a ainsi confessé, à plusieurs reprises, avoir joué de manière pas très « sage » et avoir perdu gros. Pour lui, c’est même la perte qui suscite l’adrénaline et motive à retenter sa chance.

Au long de cette « carrière » de joueur, il s’est ’essayer à différents jeux, dont bien sûr la roulette. Philippe Bouvard a connu sa première expérience à l’âge de 20 ans. S’il en est sorti vainqueur et heureux, ce fut le début de son sérieux penchant pour le jeu. Les fois qui ont suivi n’ont pas toujours été si réjouissante. Il se souvient quand il a dû vendre sa nouvelle voiture pour rembourser l’argent mis à sa disposition par le Figaro. Il n’avait que 25 ans au moment des faits mais il n’a pas arrêté de jouer pour autant.

D’autres le font et l’ont fait avec plus de mesures

De nombreuses stars se font, de temps à autre, plaisir à la roulette. Cependant, ils ne sont pas connus comme des accros au jeu. C’est le cas du chanteur Harry Styles qui a fini tatoué à la fin d’un jeu de roulette lors d’une émission télévisée. Le très connu Sean Connery, personnage de James Bond aussi était aussi un inconditionnel de la roulette. Il en est de même pour son compère Ian Fleming, le célèbre auteur de James Bond.